Mécénat, les restaurations


2018 - 2019  Trois statues

provenant des ruines de l’Hôtel de Chepy ,

demeure de Jacques Boucher de Perthes

 

 

Participation à la restauration de 3 statues antiques en marbre, en partenariat avec la mairie d’Abbeville.

 

 

 

Début des opérations en 2018 – Fin novembre 2019

 

 

En savoir plus...

 


Pieter Coecke van Aelst, La Vierge à l'Enfant ou Madone aux cerises

Joos Van Cleve, La Vierge à l'Enfant,  © Bréjat-RMN
Joos Van Cleve, La Vierge à l'Enfant, © Bréjat-RMN

 2018 - Dernier acte, le vrai !

La Vierge aux cerises est enfin présente sur les cimaises du musée. Lire l'article du blog : La Vierge aux cerises ou les surprises d'une restauration.

 

2016 - Dernier acte :

       Le dossier a traîné longtemps mais en mars 2016 Agathe Jagerschmidt a pu annoncer la fin imminente des travaux de restauration.

       Le tableau pourrait être  accroché dans la salle principale du musée avant la fin de l'année.

      Restait le problème du cadre d'origine qui ne peut être réutilisé. Les Amis du Musée se sont engagés à prendre en charge la confection d'un cadre à l'identique qui sera livré avec le tableau restauré.

 

       Ces travaux ont été précédés d'expertises qui ont provoqué des surprises révélées dans un article du blog.

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En 2010 l’association a accepté de prendre en charge la restauration du tableau attribué à Josse Van Cleve La Vierge à l’Enfant.

Il s’agit d’une grosse opération pour laquelle une souscription a été lancée.

 

Le 16 mars 2018, M; Absalon, directeur du musée, dévoile le tableau tout juste de retour de l'atelier de restauration après avoir reçu un dernier vernis et avoir été encadré de neuf.

Panneau peint, huile sur bois, h : 89cm ; L : 58cm

Inv.2006.1.1.



Participation à la restauration : Charles GLEYRE (1806-1874) Saint Jean sur l’île de Patmos

Charles GLEYRE (1806-1874) Saint Jean sur l’île de Patmos,  © Bréjat-RMN
Charles GLEYRE (1806-1874) Saint Jean sur l’île de Patmos, © Bréjat-RMN

Peinture Charles Gleyre

huile sur toile

1839

h : 234 cm ; L : 144,5 cm

En dépôt à Abbeville, musée Boucher-de-Perthes


Historique et intérêt de l’œuvre

 

Déposé par l’État en 1840 à la collégiale Saint-Vulfran d’Abbeville, ce tableau ornait la chapelle Saint-Yves. Réchappé des importantes destructions causées par les bombardements dont la ville est victime en 1940, il est alors mis à l’abri dans les réserves du musée dans l’attente d’une restauration.

 

Il est l’œuvre d’un artiste suisse dont l’essentiel de la carrière s’est déroulé à Paris. Cette composition constitue son premier tableau important, alors qu’il n’est encore que peu connu du public. Présentée à l’exposition de la Société des Amis des Arts de Lyon en 1839, puis au Salon de 1840, elle est favorablement accueillie et lui ouvre les portes de la notoriété. Il obtient trois ans plus tard la consécration avec une peinture aujourd’hui conservée au musée du Louvre, Le Soir, unanimement applaudie, et ouvre alors un important atelier dans lequel se succéderont de nombreux artistes parmi lesquels les futurs impressionnistes Monet, Renoir, Bazille et Sisley. Il représente ici saint Jean, envoyé en exil sur l’île grecque de Patmos, tenant son évangile et levant les yeux vers le ciel où il reçoit la vision de l’Apocalypse.

 

Restauration envisagée

 

Le chantier de restauration de la collégiale Saint-Vulfran, mené par le service des Monuments Historiques, a permis la réouverture complète de l’édifice en 1999 et achève aujourd’hui de redonner sa splendeur à la façade et son ensemble statuaire. Plusieurs actions ont également été lancées pour redonner à l’intérieur tout son éclat, par le retour et la restauration des œuvres d’art sauvées de la destruction.

 

Seuls trois tableaux ont survécu aux bombardements. L’un d’eux a pu déjà bénéficier d’une intervention en 2005-2006 et regagner la collégiale. Ce nouveau projet est destiné à permettre la restauration de cette œuvre importante pour l’histoire de l’art du XIX siècle, dans la perspective d’un retour à Saint-Vulfran, où elle pourra être découverte par les très nombreux visiteurs, Abbevillois ou touristes de passage. Son état de conservation,traduisant encore les séquelles de la guerre, nécessite au préalable une importante intervention sur les altérations constatées afin de garantir sa conservation et de lui rendre sa lisibilité.

Source : Stéphane Paccoud, conservateur du patrimoine

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