Vente exceptionnelle du timbre Jacques Boucher de Perthes

 

           Les 2, 3 et 4 février 2018, de 14h à 18h au musée, 300 livrets de 4 timbres à l'effigie de Boucher de Perthes seront mis en vente au prix de 10 euros. Un cachet premier jour sera apposé sur demande.

           Si vous souhaitez conserver ce souvenir de l’année de commémoration de Jacques Boucher de Perthes, nous vous conseillons de réserver cette pochette de 4 timbres.

Maquette de la plaquette,  haut : extérieur, bas : intérieur
Maquette de la plaquette, haut : extérieur, bas : intérieur

      Dans le cadre de «2018 – Année Boucher-de-Perthes», l’association des Amis du Musée a engagé un partenariat avec l'association philatélique d'Abbeville pour faire éditer une plaquette de timbres commémorant la mémoire de Jacques Boucher de Perthes.

       Il nous semblait légitime de marquer 2018, année Jacques Boucher de Perthes, par l’émission d’un timbre à son effigie.

          Le 150e anniversaire de Jacques Boucher de Perthes sera donc l’occasion d’enrichir les collections d’un timbre rare qui satisfera la curiosité des nombreux collectionneurs passionnés par l’histoire des sciences ou la préhistoire.

      Nul doute qu'en particulier les Abbevillois et les Picards seront heureux de détenir ce timbre représentant une célébrité locale jusque-là complètement absente des collections de timbres.

 



Il a donné son nom au musée : Jacques Boucher de Perthes

Le logo imaginé pour l'année Boucher-de-Perthes est inspiré d'une lithographie de Grévedon de 1831.

 

         L’association, affiliée au musée qui porte le nom de Jacques Boucher de Perthes, a été partie prenante dans la préparation de l’Année Boucher de Perthes en 2018, 150e anniversaire de sa mort.

           Sur la suggestion de Mme Marie-Françoise Aufrère, l'une de nos adhérentes, fille de Léon Aufrère auteur de la première biographie de Boucher de Perthes, notre association a proposé de commémorer la mémoire de Boucher de Perthes en 2018.

         Notre volonté était de rappeler à la mémoire du public celui qui est passé à la postérité comme le “père” de l’archéologie préhistorique.

 

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  Présentation de Jacques Boucher de Perthes sur le site archeologie.culture.fr

Un savant à la recherche de l'homme-fossile

http://archeologie.culture.fr/sources-archeologie/fr/jacques-boucher-perthes-1788-1868

Ses recherches, menées dans les terrasses alluviales de la Somme, visent à démontrer l'existence de l'homme « antédiluvien ». Il met en effet au jour des outils lithiques en association la stratigraphique avec des ossements d'espèces animales disparues. Pendant près de vingt ans, Boucher de Perthes va se battre pour faire reconnaître l'authenticité de ses découvertes. La publication de ses Antiquités celtiques et antidiluviennes en 1858 jette les fondements de la préhistoire. Il lègue ses collections au musée gallo-romain qui vont être classées par Gabriel de Mortillet et exposées dans la salle 1 du Musée d'Archéologie Nationale*.

* Les adhérents de l'association des Amis du musée auront le privilège de visiter le MAN le 14 avril 2018.



Fouilles d'Abbeville - site du Moulin Quignon

Un beau pas en avant vers l'année 2018 dédiée à Jacques Boucher de Perthes !

en octobre 2016

Illustration ci-dessus in site de France-culture : mandibule du Moulin Quignon.

 

 Du neuf sur Jacques Boucher de Perthes

 

Lire sur le site de France-Culture le compte rendu des deux archéologues responsables des dernières fouilles sur le site du Moulin Quignon :

https://www.franceculture.fr/emissions/carbone-14-le-magazine-de-larcheologie/fouillons-sous-la-pluie-la-recherche-de-lhomme

 

Légende du dessin : Mâchoire humaine fossile trouvée à Moulin Quignon-lès-Abbeville par M. Boucher de Perthes, le 28 mars 1863. Pl. III. - Tiré d'un volume intitulé "De la machoire humaine du Moulin Quignon : nouvelles découvertes en 1863 & 1864 par M. Boucher de Perthes"


 

en avril 2017

Des fouilles archéologiques dans le quartier Espérance

Fouilles sur le site du "Moulin Quignon", avril 2017 / Photo Jacques Rouèche
Fouilles sur le site du "Moulin Quignon", avril 2017 / Photo Jacques Rouèche
Fouilles du "Moulin Quignon" / Photo Mairie d'Abbeville
Fouilles du "Moulin Quignon" / Photo Mairie d'Abbeville

 

 

       Le 5 avril 2017 a eu lieu une conférence de

présentation des fouilles du Moulin Quignon, là même où Jacques Boucher de Perthes avait fouillé il y a plus de 150 ans. Passionnant !

 

         Les Abbevillois étaient informés  à cette occasion que les fouilles avaient recommencé et allaient durer une dizaine de jours.
            Ils pouvaient aller voir le site est milieu du quartier des Provinces (ex-200 logements) sur le coté de Saint-André.

 

Lire le comte rendu des fouilles préparatoires sur le site d'Abbeville

 

Du mardi 18 au jeudi 20 octobre, des archéologues accompagnés par une pelleteuse ont effectué une grosse dizaine de sondages au cœur du quartier Espérance. Des éclats de silex taillés par l'homme ont été trouvés ainsi qu'un nucleus, un gros bloc de silex préparé pour fabriquer un outil.

 


Il y a 600 000 ans, l'homme préhistorique taillait du silex à l'endroit où se tient aujourd'hui le quartier Espérance. C'est du moins ce qu'avait prouvé Jacques Boucher de Perthes en son temps. La zone était alors appelée "Moulin Quignon".

        Malheureusement, l'archéologue amateur n'avait pas collecté toutes les informations scientifiques nécessaires pour que la science moderne puisse être sûre de ce qu'il avançait. Le sort s'est longtemps acharné sur le site de Moulin Quignon, entre disparition des découvertes et perte des données. La Ville d'Abbeville et le Museum national d'histoire naturelle se sont associés cette année pour donner une nouvelle chance à la science. Et ce fut un succès ! Du mardi 18 au jeudi 20 octobre, des archéologues accompagnés par une pelleteuse ont effectué une grosse dizaine de sondages au cœur du quartier Espérance.

           Le deuxième trou a fait naître un espoir : deux éclats de silex taillés par l'homme ont été découverts. Mais le meilleur résultat a été pour le treizième sondage qui a permis de sortir de terre plusieurs éclats importants dont un nucleus, un gros bloc de silex préparé pour fabriquer un outil mais abandonné avant la fin. Pourquoi est-ce important ? Parce que, trouvés à plus de 4 mètres de profondeur, ces objets sont les plus anciennes traces de l'homme préhistorique trouvés dans cette partie de l'Europe. Ils datent de - 600 000 ans, soit du paléolithique inférieur.

 

Cela confirme que Jacques Boucher de Perthes avait raison ! L'histoire recommence et ce n'est que le début, puisqu'en 2018, Boucher de Perthes sera mis à l'honneur et ces nouvelles découvertes exposées au musée d'Abbeville qui porte son nom.



Jacques

BOUCHER DE PERTHES

était sur France culture

dans l'émission

La fabrique de l'histoire.

 

     Agathe Jagerschmidt, conservatrice, et le journaliste Victor Macé de Lepinay  parlent de Jacques Boucher de Perthes, et bien sûr du Musée Boucher-de-Perthes. Ils évoquent en particulier la controverse de Moulin Quignon.

 Vous l'avez manqué ? Pas de problèmes, vous pouvez l'écouter ci-dessous ou sur le site de France Culture, ici.

Agathe Jagerschmidt intervient à partir de 12mn 45


Hôtel de Chepy, résidence de Jacques Boucher de Perthes puis Musée Boucher-de-Perthes /  © Bibilothèque Municipale Abbeville
Hôtel de Chepy, résidence de Jacques Boucher de Perthes puis Musée Boucher-de-Perthes / © Bibilothèque Municipale Abbeville

L’ancien musée Boucher-de-Perthes

 

Jules-Armand Guillaume Boucher de Crèvecoeur réunit dans son hôtel de Chepy, acheté peu de temps après son arrivée à Abbeville, des peintures, des gravures, des médailles, des livres, des minéraux… Son fils, Jacques Boucher de Perthes, gagné par l’atmosphère de ce qu’il appelle « le sanctuaire de la science et de l’art », accumule à son tour des faïences, des bois sculptés, des meubles anciens et, bien sûr, des collections de pierres taillées et d’ossements fossiles. À sa mort en 1868, l’hôtel de Chepy et les trésors qu’il renferme sont légués à la ville, à la condition de ne point transformer le lieu. Cette dernière volonté est en partie exaucée jusqu’au 20 mai 1940, jour du bombardement de la ville. Seule une partie des collections, ayant été évacuée à temps, échappe à la destruction qui voit la disparition complète du bâtiment. C’est en son hommage que le nouveau musée prend le nom de Boucher de Perthes et bénéficie de dommages de guerre.

 

À l'origine, les collections privées de Jacques Boucher de Perthes étaient rassemblées dans son hôtel particulier dit hôtel de Chepy. L'ensemble des bâtiments a été complètement détruit lors des bombardements de la ville le 20 mai 1940.

 

Quant aux collections de la ville, elles étaient présentées dans le musée d'Abbeville et du Ponthieu dans l'ancien hôtel particulier de Fouques d'Emonville. Ce bâtiment abrite aujourd'hui la bibliothèque municipale3.

 

 Quant aux collections archéologiques, compte tenu du travail du préhistorien Jacques Boucher de Perthes (1788-1868) et du legs de ses collections, elles auraient dû constituer le clou du musée. Malheureusement, l'artillerie allemande en a décidé autrement le 20 mai 1940... La quasi-totalité des pièces archéologiques, stockées dans son ancienne demeure, a été détruite dans l'incendie. De fait, l'archéologie ne compte qu'une seule grande pièce dans le musée. Ses collections ont été constituées par la fusion en 1954 de deux institutions abbevilloises du XIXe siècle : le musée d’Abbeville et du Ponthieu, et l’ancien musée Boucher-de-Perthes.

 

Les collections de préhistoire et d’Antiquités du musée

 

Les bombardements du 20 mai 1940 ayant impliqué la destruction d’une grande partie de la collection de Jacques Boucher-de-Perthes, le musée possède peu d’objets issus de ses fouilles. Les quelques outils datés du Paléolithique symbolisent toutefois ses recherches pertinentes et novatrices démontrant que l’homme était contemporain des grands mammifères, et plus particulièrement des mammouths. Ils sont principalement issus de sites tels que Saint-Acheul, Abbeville et plus particulièrement des carrières Carpentier, Léon, et Menchecourt.